Critiques

« Gleich drei Tenöre in höchsten Lagen für Erstaunen: Karl Laquit muss in seiner Doppelrolle als durchweg überzeugender Esel Benjamin (und später auch als Young Actress) herausgestellt werden »

Norman Schwarze – Bachtrack

Trois ténors dans les registres les plus aigus pour l’étonnement : Karl Laquit doit être souligné dans son double rôle d’âne Benjamin convaincant de bout en bout (et plus tard aussi comme la jeune actrice).

« Avec une incroyable élasticité qui autorise de passer d’un registre de poitrine à une voix de fausset sans aucun problème, le ténor Karl Laquit chante aussi bien la partie de Pigetta que celle de Benjamin, l’âne de l’affaire. »

Katy Oberlé – Anaclase

« Countertenor Karl Laquit moch zich laten slachtofferen als Pigeta en nam ook de rol van Benjamin op zich. »

Peter FrankenBasiaconfuoco

Le contre-ténor Karl Laquit s’est laissé victimiser dans le rôle de Pigeta et a également endossé le rôle de Benjamin.

« Bijna hilarisch werkt hier de flair waarmee de tenoren James Kryshak (een scherp gekarakteriseerde Squealer) en Karl Laquit (in travestie) deze scène voor het voetlicht brengen. »

Paul KorenhofOpus Klassiek

Le flair avec lequel les ténors James Kryshak (un Squealer au caractère bien trempé) et Karl Laquit (en travesti) mettent cette scène en exergue est presque hilarant.

« Karl Laquit, un tenor especialitzat en repertori contemporani que també canta de sopranista dibuixava a la perfecció els dos personatges que interpretava, el de l’ase Benjamin, l’intel·lectual que no es vol comprometre amb la política, i el de Pigetta, una porqueta que vol ser artista. « 

Rosa Massagué – Polotica & Prosa

Karl Laquit, ténor spécialisé dans le répertoire contemporain et également sopraniste, a parfaitement dessiné les deux personnages qu’il incarne, celui de l’âne Benjamin, l’intellectuel qui ne veut pas s’engager en politique, et celui de Pigetta, une jeune femme qui veut être artiste.

« Nietypowo, w ogromnym ambitusie sięgającym od dźwięków w zasadzie tenorowych aż po sopranowe, została napisana partia Pigetty, z którą sprawnie poradził sobie Karl Laquit.. »

Jacek KornakRuck Muzyczny

De manière inhabituelle, le rôle de Pigetta a été écrit dans un vaste ambitus allant des tons de ténor à ceux de soprano, et a été tenu avec efficacité par Karl Laquit.

« Dann wieder erklingt ein jazziger E-Bass, während der „Rosa Riese“, ein perverser Serienmörder mit bunter Unterwäsche, von der Vergewaltigung seiner Mutter durch russische Soldaten berichtet. Karl Laquit, im Ganzkörperanzug aus rosa Plüsch, wimmert hier in höchster Tenorlage. »

Antje RößlerKulturexpresso

Puis, une basse électrique jazzy résonne tandis que le « Géant rose », un serial killer pervers en sous-vêtements colorés, raconte le viol de sa mère par des soldats russes. Karl Laquit, dans un costume complet de peluche rose, gémit ici dans le registre ténor le plus aigu.

« De même, dans le rôle du Géant Rose (maniaque pervers du Berlin de l’après-guerre), Karl Laquit dessine un personnage aussi inquiétant que mémorable, ne faisant qu’une bouchée de cette tessiture inhumaine de ténor haute-contre poussée jusqu’au contre-sol aigu. »

Patrick Favre Tissot Bonvoisin – Lyon newsletter

« Parmi les autres chanteurs, nous saluons la performance de Karl Laquit dans le rôle du « géant rose », tueur maudit et pervers qui semble sorti du dernier opus cinématographique de Pasolini, le terrifiant Salò ou les 120 Journées de Sodome. »

Fabrizio Migliorati – Persinsala

« Mais la réussite tient aussi à la formidable distribution réunie pour cet opéra hors norme qui balaye tout le spectre des tessitures,[…], le ténor suraigu de Karl Laquit (le Géant rose)… »

Jean-François Lattarico – Classique News

« Manchmal kommt der pure Schalk in den anderthalb Stunden durch: etwa, wenn ein rosa Riese an den großen Makabren erinnert. »

Roberto Becker – Die Deutsche Buehne

Parfois, une pure malice se dégage de cette heure et demie : par exemple, lorsqu’un géant rose nous rappelle le grand macabre.

« L’auditeur se souviendra des techniques de souffles incroyables parfois exigées : outre d’interminables tenues sur des aigus, certains passages sont chantés en inspirant. L’interprétation du Géant rose par le « ténor suraigu » Karl Laquit est tout autant remarquable »

Emmanuel Deroeux – Olyrics

« […]avec le Gratias la messe prend son envol grâce, notamment, à l’apport d’un extraordinaire Karl Laquit dont le chant sensible et ponctuel représente un des points d’orgues de la soirée. L’entente entre le ténor et le chef est parfaite et le public salue justement avec transport cet accord puissant d’âmes musicales. Dans le Qui tollis le chœur dessine une voûte céleste solide et le premier ténor nous enchante encore avec une interprétation virtuose et dépourvue de tout excès. […] Le bis obligé rappelle sur scène le ténor Karl Laquit pour un fragment du Qui tollis (Qui sedesad) vif et maîtrisé salué par le public par une grande (et juste) ovation. »

Fabrizio Migliorati – Persinsala

« Dans le Gratias agimus tibi, c’est un plaisir de retrouver Karl Laquit, récemment apprécié à l’occasion du Stabat Mater de Rossini donné en mai 2016 [voir archives Lyon-Newsletter.com du printemps dernier]. Fin diseur, étalant une maîtrise rare des nuances, le ténor raffine à l’extrême, jusqu’à des sons ppp impalpables, traduisant un contrôle de l’émission apparié à une ligne et un phrasé singulièrement soignés. »

Patrick Favre Tissot Bonvoisin – Lyon Newsletter

 

« […] Le volet burlesque des Carmina est exploité avec deux soli du baryton Marcin Habela, dont l’expressivité rend le rôle de l’abbé enviné et pêchant par le vice de bouche particulièrement crédible ; le ténor Karl Laquit, du chœur, ne l’est pas moins dans le rôle comique de l’oie soumise à lent rôtissage, comme le chœur d’hommes final de cette partie (que l’une ou l’autre basse perde parfois le sens du collectif s’explique sans doute par l’excès d’alcool). […]« 

Beate Langenbruch – Bachtrack

« […] Le ténor Karl Laquit à la belle projection ravit dans le Cujus animam gementem avec une belle élasticité, des nuances fines, et son aigu final éclatant. […] « 

Perrine – ODB Opéra

« Countertenor Karl Laquit erklimmt als Esel Benjamin und Miss-Piggy-artige Young Actress atemberaubende Gipfel. »

Walter Weidringer – Die Presse

Le contre-ténor Karl Laquit gravit des sommets à couper le souffle dans le rôle de l’âne Benjamin et de la jeune actrice aux allures de Miss Piggy.

« Pour Karl Laquit, qui incarnait dans GerMANIA le « géant rose », ce tueur en série qui sévissait dans les années de la chute du mur en Allemagne de l’Est, Raskatov n’a pas seulement composé l’âne Benjamin, qui – bien qu’il comprenne les mensonges de la propagande – tente de se tenir à l’écart de tout et ne peut empêcher à la fin que le cheval de trait Boxer, son seul ami, soit vendu au boucher. Le registre de quatre octaves de Laquit lui permet également d’endosser le personnage épisodique de Pigetta, cette jeune actrice qui ne survit pas au rendez-vous avec Beria (alias « Squealer »). »

Alexander RaskatovWiener Sttatsoper

“Für Karl Laquit, der in GerMANIA den »Rosa Riesen« verkörperte, jenen Serienmörder, der in den Wendejahren in Ostdeutschland wütete, hat Raskatov nicht nur den Esel Benjamin komponiert, der – obwohl er die Propagandalügen durchschaut – sich aus allem herauszuhalten versucht und am Ende nicht verhindern kann, dass das Zugpferd Boxer, sein einziger Freund, an den Abdecker verschachert wird. Laquits vier Oktaven umfassendes Register macht es möglich, dass er auch die Episodenfigur der Pigetta übernimmt, jener jungen Schauspielerin, die das Rendezvous mit Beria (alias »Squealer«) nicht überlebt. »

« Iets wat evenzeer geldt voor de verbazingwekkende prestaties van Karl Laquit als Benjamin »

Ben Taffjin – Nieuwe Noten

Il en va de même pour l’étonnante prestation de Karl Laquit dans le rôle de Benjamin

« Die unterschiedlichen Klangmuster machen die Charaktere sofort erkennbar. Umso mehr, als die Sänger eine ganze Reihe von Stimmtypen repräsentieren, darunter einige mit einem außergewöhnlichen Stimmumfang. Wie Tenor und Countertenor Karl Laquit in der Rolle des philosophierenden Esels Benjamin, der höher singen kann als so mancher Sopran. »

Jenny Camilleri – TakeToNews

Les différents modèles sonores rendent les personnages immédiatement reconnaissables. D’autant plus que les chanteurs représentent toute une série de types de voix, dont certains avec une étendue vocale exceptionnelle. Comme le ténor et contre-ténor Karl Laquit dans le rôle de l’âne philosophe Benjamin, qui peut chanter plus haut que bien des sopranos.

« The tenor Karl Laquit was cast in two roles, as Pigetta and as Benjamin, the old and cynical donkey, which allowed him to show off his interpretive skills. His wide vocal range allowed him to successfully portray the two very different characters, in which he embraced the high tessitura of the female Pigetta with ease. His ability to incorporate the braying sound of a donkey was equally notable. »

Alan NeilsonOpera Wire

Le ténor Karl Laquit a joué deux rôles, celui de Pigetta et celui de Benjamin, le vieil âne cynique, ce qui lui a permis de montrer ses talents d’interprète. Sa large palette vocale lui a permis d’interpréter avec succès deux personnages très différents, dans lesquels il a embrassé avec aisance la tessiture élevée de la femme Pigetta. Sa capacité à incorporer le braiment de l’âne était également remarquable.

« Karl Laquit incarne deux personnages différenciés par l’âge, l’espèce et le sexe : le vieil âne Benjamin et la jeune truie-actrice Pigetta. Son âne boiteux est un sage qui s’exprime par un chant mêlé de braiment, bien dessiné mais qui rend le texte presqu’entièrement imperceptible. La voix claire et légère se déploie dans les cimes, recourant le plus souvent au fausset (notamment en Pigetta). Son jeu d’acteur s’avère remarqué et convaincant dans les deux rôles. »

Vojin Jagkucic Olyrix

« Sur scène, il faut saluer l’engagement scénique et vocal de chacun des chanteurs qui ne doivent pas sortir indemnes des représentations tant par ce qu’ils ont à jouer, que ce par ce qu’ils ont à chanter. […], sans oublier les passages […] et du ténor suraigu Karl Laquit en géant rose (contre-sol), pervers ayant effrayé Berlin, sorte de miroir du Führer. »

Perrine – ODB Opéra

« A la fois Dame 2, Anna et Frau Weigel, Elena Vassilieva se love dans ses différents emplois avec une présence scénique et des moyens vocaux impressionnants […], comme ceux de Karl Laquit en Géant rose. »

Alain Cochard – Concert Classic

« Parmi les petits rôles, mention particulière […], pour le ténor haut perché de Karl Laquit (le Géant rose)… »

Emmanuel Dupuy – Diapason

« le Géant rose de Karl Laquit, « ténor suraigu » selon la demande du compositeur, lubrique et dangereux »

Elodie Martinez – Opéra Online

« […] Pour la première fois perceptiblement crispé (quoi de plus normal, vue la tâche à accomplir ?), Karl Laquit assume crânement les contre-uts, tout en révélant de menues limites techniques sur lesquelles il conviendra de veiller et retravailler (gestion du souffle, assise du registre grave, précision des vocalises). En revanche, le phrasé, les aigus bien placés et perçants comme des javelots, la maîtrise des nuances n’appellent que des compliments.
Fait notable, le Domine Deus est ici présenté dans sa mouture alternative pour soprano, ténor et basse et non soprano, contralto et basse. Claire-Adeline Puvilland y confirme ses vertus et Karl Laquit sa capacité à émettre de beaux trilles, tandis que la basse Ugo Rabec déploie une généreuse opulence de son registre grave.
Formidable d’intensité, le Qui tollis s’appuie sur des cordes ferventes, des cuivres impérieux, un chœur au zénith dans cette page où ressurgit l’héritage de Gluck.
À la différence des gravures Handt et Marriner, Dubor ne permute pas ici les ténors, ce qui nous vaut une prestation surexposée de Karl Laquit. Cela suscite une expertise approfondie de son matériau. Indéniablement, le timbre demeure plutôt rêche, remémorant plus en cela Bruce Brewer que Rockwell Blake. En revanche, les points qui posaient question antérieurement s’améliorent, à l’exception du registre grave, se limitant au minimum indispensable, loin de l’ampleur d’un Andrea Nozzari, modèle de référence pour l’auteur en 1820. Cependant, le courage affiché dans l’affrontement de cette terrifiante partie attire le respect. […] »

Patrick Favre Tissot Bonvoisin – Lyon Newsletter

« Con il Quis est homo ritroviamo il nostro Karl Laquit, tenore che abbiamo il piacere di seguire da tempo e che non perderemo occasione di seguire nei ruoli che i prossimi anni gli riserveranno. I suoi interventi, questa sera, conquistano per il sapiente utilizzo dell’equilibrio vocale e per una pacificazione armonica commovente. Egli incarna pienamente la voce che interroga l’umanità sull’impossibilità dell’afflato empatico (Quel est l’homme qui ne pleurerait/s’il voyait la Mère du Christ/dans un si grand supplice ?/ Qui pourrait ne pas s’affliger/contemplant la mère du Christ/souffrant avec son Fils ?). Delicatissimo, quasi intimidito di fronte alle parole di Jacopone da Todi, egli depone ogni tono intrepido e ardito per consacrarsi ad un lavorio vocale di matrice pittorica, à la Pinturicchio. Un atteggiamento compassato, pesato, in grado di meravigliare gli estimatori e di far innamorare i neofiti. »

Fabrizio Migliorati – Persinsala

Avec Quis est homo, nous retrouvons notre Karl Laquit, un ténor que nous avons le plaisir de suivre depuis quelque temps et que nous ne manquerons pas de suivre dans les rôles que les années à venir lui réserveront. Les performances de ce soir sont captivantes par leur utilisation habile de l’équilibre vocal et de l’apaisement harmonique émouvant. Il incarne pleinement la voix qui interroge l’humanité sur l’impossibilité d’un élan empathique (Quel est l’homme qui ne pleurerait / s’il voyait la Mère du Christ / dans un si grand supplice ?/ Qui pourrait ne pas s’affliger / contemplant la mère du Christ / souffrant avec son Fils ?). Très délicat, presque intimidé devant les mots de Jacopone da Todi, il dépose tout ton intrépide et audacieux pour se consacrer à un travail vocal de matrice picturale, à la Pinturicchio. Une attitude compatissante et pondérée, capable d’émerveiller les admirateurs et de faire tomber les néophytes en amour.

« Raskatovs vielgliedrige Musik, die einen sehr großen Apparat benötigt, läßt sich im Erbe von Schnittke und Denisov verorten, aber seine Antennen fahren bei solch einem dankbaren Happening auch in Richtung Jazz, Musical und dort gerne in die Mittel der Übertreibung aus, was den Sängern unmenschliche (sic) Koloraturen beschert und Spezialistinnen wie die Koloratursopranistin Holly Flack (Pferd Mollie), den Tenor Karl Laquit (Esel Benjamin) oder die wandlungsfähige Elena Vassilieva (Rabe Blacky) glänzen läßt »

Alexander Keuk – Neu Musiczeitung

La musique polyphonique de Raskatov, qui nécessite un très grand appareil, se situe dans l’héritage de Schnittke et de Denisov, mais ses antennes s’étendent aussi, dans un happening aussi gratifiant, vers le jazz, la comédie musicale et là, volontiers, vers les moyens de l’exagération, Ce qui donne aux chanteurs des coloratures inhumaines (sic) et permet à des spécialistes comme la soprano colorature Holly Flack (le cheval Mollie), le ténor Karl Laquit (l’âne Benjamin) ou la versatile Elena Vassilieva (le corbeau Blacky) de briller.

« James Kryshak (Squealer) en Karl Laquit (Pigetta/Benjamin) hadden naast Flack en Vassilieva de lastigste rollen, en verbaasden hogelijk met al die capriolen in de hoogste regionen van hun stem. »

Dr. Rudi Frühwirth – Klassik Begeistert

Karl Laquit n’est pas moins admirable. Il est ténor, contre-ténor et a également été formé au style haut-contre par Elena Vassilieva. Sa tessiture impressionnante lui permet de chanter aussi bien l’âne Benjamin que la jeune actrice Pigetta.

« James Kryshak (Squealer) en Karl Laquit (Pigetta/Benjamin) hadden naast Flack en Vassilieva de lastigste rollen, en verbaasden hogelijk met al die capriolen in de hoogste regionen van hun stem. »

Peter Van der Lint – Trouw

Outre Flack et Vassilieva, James Kryshak (Squealer) et Karl Laquit (Pigetta/Benjamin) ont tenu les rôles les plus délicats, et ont beaucoup étonné avec toutes ces pitreries dans les aigus de leur voix.

« De harmonieën en melodieën raken het gemoed, schrijnend, liefdevol, hoopvol. De partituur vraagt het uiterste van de solisten. En het uiterste geven zij, allemaal. De coloraturen gaan huizenhoog en razendsnel (Holly Flack, Karl Laquit, James Kryshak), […] Toch bevaren de solisten deze stormachtige zee met glans. »

Opera GazetOpera Gazet

Les harmonies et les mélodies touchent l’âme, elles sont poignantes, aimantes, pleines d’espoir. La partition exige le maximum des solistes. Et ils donnent tous le meilleur d’eux-mêmes. Les coloratures montent en flèche et sont rapides comme l’éclair (Holly Flack, Karl Laquit, James Kryshak), […] mais les solistes naviguent avec brio sur cette mer houleuse.

« Cabe destacar la interpretación de la soprano Holly Flack como la yegua Molly y el tenor Karl Laquit como el asno Benjamín, el intelectual que quiere verlo todo desde fuera. »

Jorge DioniVanityfair

Il convient de souligner la performance de la soprano Holly Flack dans le rôle de la jument Molly et du ténor Karl Laquit dans le rôle de l’âne Benjamin, l’intellectuel qui veut tout voir de l’extérieur.

« Und das riesige Ensemble mit all den vielen kleinen und gleichwohl prägnanten Rollentypen ist exzellent besetzt, hier sei nur der stratosphärische Tenor des Karl Laquit als rosa Riese beispielhaft hervorgehoben. »

Peter Krause – Concerti

Et l’immense ensemble avec tous les nombreux petits types de rôles, néanmoins incisifs, est excellemment distribué, ici, seul le ténor stratosphérique de Karl Laquit dans le rôle du géant rose doit être exemplifié.

« El día del estreno destacaron […], el tenor Karl Laquit (Gigante rosa) con unos agudos estratosféricos … »

Rosa Massagué – El Periodico

Le jour de la première se sont démarqués […], le ténor Karl Laquit (Pink Giant) et ses aigus stratosphériques …

« Elles font manifestement partie d’un lot qui tend vers le burlesque expressionniste, auquel on peut également rattacher le personnage du Géant rose, tonitruant ténor (Karl Laquit est excellent dans ce rôle) accompagné de sa batterie, de sa walking bass et de son allusion aux Blues Brothers . »

Pierre Rigaudière – Avant Scène Opéra

« entre l’art du chant et la noirceur de l’argument, […] comme le ténor Karl Laquit (le Géant rose, meurtrier pervers présenté comme une réincarnation de Hitler) »

Fabrice Malkani – Forum Opéra

« Une sorte de tragédie grecque qu’illustre la scène du géant rose, serial killer interprété par l’étonnant Karl Laquit, qui venge sa mère violée par les soldats russes, lors de la prise de Berlin. »

Antonio Mafra – Le Progrès

« Enfin, Karl Laquit doit relever un défi de taille, avec notamment 6 contre ut dans le Gratias, et une cavatine endiablée dans le Qui Tollis (et un contre ré bémol ?). Le ténor s’en acquitte avec une facilité presque déconcertante. Doté d’une grande tessiture, d’une respiration sans failles et d’une belle technique, il possède la projection, les nuances et le légato qui lui permettent de relever crânement le défi et se permet même de rajouter quelques piani piqués dans les descentes chromatiques.

En bis, le ténor se recolle toujours aussi facilement à la cavatine du Qui Tollis, laissant les spectateurs dans le doute … Etait ce de la musique sacrée ou une sacré musique ? Certains répondraient : Les deux mon capitaine ! »

Perrine – ODB Opéra

« […] Le ténor connaît le redoutable privilège de se voir dévolue la première section en solo. Fort apprécié l’an passé dans Orff [voir en archives : chroniques Lyon-Newsletter.com de Juin 2015], Karl Laquit ne dispose certes pas du métal claironnant exhibé par la plupart de ses devanciers dans Cujus animam. Cependant, l’oreille s’accoutume aisément à cette émission plus veloutée que de coutume, sa musicalité quasi sophistiquée traduisant une démarche artistique aussi intègre que clairvoyante. Déplorons simplement – une fois n’est pas coutume – que le chef ne dose guère, à cet instant précis, le volume sonore d’instrumentistes qui couvrent souvent le chanteur dans les registres grave et médium. Impavide, Karl Laquit couronne néanmoins la cadence écrite d’un confortable contre-ré bémol, attaqué piano et enflé en voix mixte avec un art consommé. […] »

Patrick Favre Tissot Bonvoisin – Lyon Newsletter

« […] L’épisode du cygne rôti réserve une authentique révélation : le ténor haute-contre Karl Laquit fait merveille, assumant non seulement aigus et suraigus avec une admirable conduite de la ligne mais trouvant, aussi, des points d’appui consistants. Outre un phrasé irréprochable, impossible d’ignorer un sens suprême des mots, des intentions dramatiques se traduisant par des colorations surnaturelles, laissant pantois devant leur variété. Si cette voix paraît venir d’un autre monde, ceux qui la forment méritent aussi des éloges. [….] »

Patrick Favre Tissot Bonvoisin – Lyon Newsletter

« Alors que l’écriture de Gouvy ne l’avantage guère – surtout dans le registre grave – tout le mérite revient à Karl Laquit de gérer en remarquable technicien la partie de ténor, tout en sachant instaurer la ferveur mystique par sa souveraine maîtrise des nuances. »

Patrick Favre Tissot Bonvoisin – Lyon Newsletter

Revue de presse

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